Assemblée des possibles

 




L’Assemblée des possibles est partie d’un constat :  le parlement et les représentants politiques ne sont pas à l’image des français-es.
Parce que les citoyen-nes s'abstiennent très massivement aux élections, mais surtout parce que cette abstention se concentre particulièrement chez certaines personnes les plus éloignées de la chose publique. Nous n’offrons pas d’espace d’expression pour écouter ceux qui sont aujourd’hui rendus inaudibles. 

Les catégories sociales les plus favorisées sont plus que jamais surreprésentées quand les classes populaires sont toujours autant sous-représentées au parlement. Les parlementaires sont très majoritairement des cadres, des professions intellectuelles supérieures et des chefs d’entreprises quand les employés, les ouvriers et les plus précaires sont de plus en plus sous-représenté-es pour ne pas dire totalement absent-es.

Afin de pouvoir prétendre faire réellement démocratie, afin de renouveller notre cadre de participation citoyenne et d’engager un véritable big bang démocratique comme nous y aspirons, il convient d'entendre ces populations que le système institutionnel à mis à l’écart. Nous ne pouvons pas faire démocratie en laissant de côté toute une partie de la population.


Nous lançons un appel à ce que ces voix soient de nouveau écoutées dans la campagne présidentielle. Nous proposons que celles et ceux qui sont les plus éloigné-es de la politique se saisissent de cet outil pour que leurs préoccupations, leurs combats, leurs messages, soient enfin entendus dans la campagne ; que ceux-ci puissent construire la France d’après. Ils ne doivent plus être considérés uniquement comme des cibles de politiques publiques mais bien comme des citoyens à part entière. Leur parole est indispensable à notre démocratie.

Organisée lors de deux sessions d'une journée, les samedis 5 février et 5 mars, cette Assemblée des Possibles va réunir 30 citoyen·nes éloigné·es de la politique pour travailler, échanger et débattre de leurs attentes sur fonctionnement de la démocratie et ses évolutions possibles.

Ce dispositif de participation citoyenne s’ancre dans la pratique de gouvernance que les écologistes souhaitent mettre en œuvre une fois aux responsabilités. Ainsi, Yannick Jadot échange avec l’ensemble de la société civile organisée mais également avec celles et ceux qui ne sentent pas, ou ne sont pas, représenté-es par celle-ci.

 

Retrouvez le rapport de l'Assemblée des possibles ici !